Kéamou Bogola Haba, coordinateur du Front National pour la Défense de la Transition (FNDT), a réagi à l’échec de la médiation menée par les leaders religieux entre la délégation gouvernementale conduite par le Premier ministre, Dr Bernard Goumou, et les forces vives de Guinée, sans la participation du FNDT.
Même s’il apprécie la volonté de dialoguer des parties, il ne regrette pas l’échec de cette médiation, affirmant que les prisonniers ne doivent pas être libérés par un arrangement politique, mais par la justice. Il partage ainsi la position de ses anciens collègues du FND, à savoir Foniké Manguè, Ibrahima Diallo et Billo Bah, qui sont actuellement emprisonnés.
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Selon Bogola Haba, la justice guinéenne doit être respectée et les prisonniers seront libérés s’ils sont innocents, ou le président pourra les gracier s’ils sont condamnés. Il considère donc qu’il est important de donner de l’importance à la justice guinéenne plutôt que de faire appel à des religieux pour libérer des prisonniers.
Le coordinateur du FNDT admet qu’il y a un travail à faire pour améliorer le comportement de certains magistrats, qui donnent des arguments à ceux qui doutent de l’indépendance de la justice. Il préconise de revoir le système judiciaire pour prendre en compte le comportemental en plus de la compétence technique.
Enfin, Bogola Haba estime qu’il y a de l’espoir avec la jeune génération de magistrats qui jugent les affaires actuellement à la CRIEF et au tribunal spécial sur les événements du 28 septembre, où des anciens ministres et députés sont également jugés. Il appelle à dénoncer tous les manquements pour que justice soit rendue.
