Les pêcheurs du port artisanal de Konkoudé situé dans la sous-préfecture de Douprou à Boffa traversent un moment difficile en cette période hivernale. Il s’agit notamment de la destruction de leurs barques de pêche par une tempête qui souffle en haute mer mais aussi le manque de quai de stationnement. Impuissants face à ces intempéries de la nature qui impactent quotidiennement leur activités, ils sollicitent l’aide des autorités portuaires du pays.
Des barques en fabrication, d’autres non récupérables, c’est l’image que les pêcheurs du port de pêche de Koukoudé offrent à tout visiteur. Ils se démerdent pour satisfaire leurs citoyens en poissons frais.
Pourtant ce débarcadère est l’un des plus cosmopolites du pays à cause des différentes nationalités qui se rencontrent.
« On pêche beaucoup de poisons ici mais c’est la présence des pierres qui détruit nos pirogues et freine notre élan dans cette activité. Quand il pleut la nuit on se réveille tous pour aller au port voir si les barques ne sont pas emportées par le courant d’eau.
Cette saison nous avons perdu plus d’une vingtaine de pirogues. Ceux qui ont leurs pirogues détruites ne sortent pas actuellement en haute mer. Nous sommes confrontés aux problèmes de stockage de poissons. C’est pourquoi nous demandons à l’Etat de nous venir en aide», sollicite Mohamed Lamine Touré pêcheur au port artisanale de koukoudé.
Le responsable du port de pêche artisanale de koukoudé, invite, à son tour, l’Etat à faire face aux préoccupations des pêcheurs du district de Koukoudé qui, selon lui, doit apporter un plus dans les caisses du gouvernement guinéen.
«Nous demandons à la ministre de la Pêche et de l’Economie maritime d’assister les pêcheurs pour l’aménagement de ce port. Ce port est l’un des plus grands débarcadèred de la Guinée. Si koukoudé est aménagé cela permettra d’accroitre le rendement et fournir suffisamment le marché guinéen en produits halieutiques», a rappelé Lancinet Keita chef du port pêche artisanale de Koukoudé.
En attendant que leurs préoccupations soient prises en compte, ces pêcheurs doivent garder leur mal en patience.