Site icon Guinéenews©

Avant-projet de la nouvelle constitution, la CRIEF, le FFSG dénonce 

En conférence de presse ce mercredi 28 août 2024, le Forum des Forces Sociales de Guinée a abordé la question liée à l’avant-projet de la nouvelle constitution. D’entrée, Abdoul Sacko s’est interrogé sur l’existence de cette nouvelle constitution. Selon lui, c’est une distraction car le retour à l’ordre constitutionnel devrait être la question. 

« D’abord, est-ce qu’il y a une nouvelle constitution ? Cette distraction ne s’inscrit dans aucune logique ni aucun plan, encore moins un programme. Pour nous, c’est là où le paradoxe guinéen existe. C’est là où d’abord, il faut se poser la question. Comment réfléchissent les acteurs politiques en Guinée ? Vous avez un tout, un programme qui devait être défini, vous ne savez pas en réalité où vous allez. Vous n’avez aucun programme sous les mains, et on vous distrait à chaque moment. On vous envoie dans le Ravec. Vous allez continuer à vous distraire là-bas, ils vous partagent des primes, comme des mendiants .Tantôt aussi, on vous parle d’avant-projet de constitution. Est-ce que le règlement du CNT, les procédures d’élaboration de constitution permettent au CNT de jouer de la sorte ? Voilà la réalité. Pour des acteurs sociaux, des acteurs politiques responsables, la première question serait aujourd’hui à savoir quel est le chronogramme réel défini dans le temps, avec les ressources définies, les responsabilités définies, qui nous permettent d’aller au retour à l’ordre constitutionnel », s’est-il indiqué.

Poursuivant, sur le cas de la Crief, Abdoul Sacko a aussi dénoncé la « politisation de la justice »

« Vous voyez la diligence à laquelle les cas des ministres du CNRD à la CRIEF ont été relâchés ? Le fait qu’ils avaient la présomption d’innocence ils n’ont pas été conduits en prison. Mais pourquoi d’autres Guinéens qui sont en prison depuis près de deux ans n’ont pas bénéficié de cette présomption d’innocence.  Puisque cela fait deux ans qu’ils courent derrière les preuves , qu’ils les placent au moins sous contrôle judiciaire. Cette politisation de la justice, cet harcèlement contre les acteurs politiques et sociaux qui osent prendre des positions pour dire que le pays ne mérite pas ça doit cesser » a-t-il ajouté.

Quitter la version mobile