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Aménagement routier urbain : quand du vieux surplombe du neuf, c’est le premier qu’on voit

C’est le cas de le dire, au regard de ce qu’on observe ici et là, sur le réseau routier urbain, encore en aménagement dans la capitale. Il n’y a pas longtemps, tout le monde se plaignait du retard dans l’exécution des travaux ainsi que des désagréments causés aux usagers. On se rappelle que ceux-ci  avaient de la peine à se déplacer, au moment où la majorité des voies de circulation étaient fermées au trafic.

Cette époque est désormais révolue.  Les réserves cuvées ou exprimées de vive voix , en ces temps difficiles, les peines endurées, tout cela est oublié et placé dans le rétroviseur.

Aujourd’hui, au regard du résultat atteint, dans la majorité des cas, on ne rencontre que des citoyens heureux d’accueillir cette infrastructure neuve, faite en béton armé. Nul doute que ces infrastructures ont un coût énorme et que leur réalisation traduit la volonté des autorités de moderniser nos villes et offrir aux populations, un cadre de vie qui intègre la mobilité comme facteur nodal. Et c’est bien le sentiment qu’on éprouve quand on emprunte les rues remises à neuf, à Kaloum.

Hélas, tout n’est pas aussi lustré qu’on pourrait le croire. Ne dit-on pas d’ailleurs que rien n’est absolument parfait dans ce monde ? C’est ainsi qu’au cours de nos pérégrinations à travers la ville, il nous a été donné d’observer un bémol qui porte une ombre au tableau d’ensemble très reluisant.

Des égouts régurgitent leur trop plein de déchets liquides sur la chaussée et l’inondent de leurs matières noirâtres, infectées et malodorantes. Cette réalité rompt le charme que la nouvelle route veut nous renvoyer. Et dans les quartiers où les rues ne sont pas larges, les manœuvres de dépassement ou de croisement des véhicules s’avèrent très difficiles lorsqu’un cas de ce genre se signale.

Ainsi, à l’encombrement de la circulation, s’ajoute le mal vivre des riverains dont les enfants qui jouent, ne manquent pas d’entrer en contact avec ces matières qui dégoulinent de partout et sèment l’inconfort et les maladies.

Il faut bien que cela s’arrête. Les services concernés doivent penser à contenir au plus vite, cette situation de pollution, qui heurte le regard, apporte la maladie et déprécie la qualité de la route neuve qu’on vient de bâtir, à grands frais.

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