Accusés de corruption par certains activistes de la société civile dans les passations de marchés, l’ancien Premier ministre Bernard Goumou et trois anciens membres du gouvernement dissout le 19 février dernier, viennent d’être blanchis par la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF). En raison, invoque-t-elle, d’absence d’éléments justifiant des poursuites. L’annonce a été faite dans la soirée de ce lundi 5 août à la télévision nationale.
Selon Aly Touré, Procureur spécial de la CRIEF, au terme des vérifications, le parquet n’a pu retenir aucun élément pour engager des poursuites contre ces mis en cause. C’est pourquoi, il a été décidé de classer l’affaire sans suite, a-t-il annoncé.
« Avant d’engager une quelconque poursuite, nous devons passer par des vérifications préalables. Et ces vérifications préalables, à date, n’ont pratiquement rien donné comme résultat positif. Les contrats autour desquels les dénonciations ont été portées ont été passés au peigne fin. Nous avons conclu à une absence totale d’infraction. Quand c’est comme ça, le ministère public ne peut rien faire d’autre que de classer sans suite. Il y a notamment le cas de Messieurs Charles Wright, Ousmane Gaoual Diallo, Dr Bernard Goumou et Moussa Cissé. Puisque les vérifications au niveau des indices n’ont rien donné, s’il n’y a aucun indice de poursuites, nous classons sans suite », a déclaré le Procureur spécial de la CRIEF.