Nous l’avons déjà dit, en de multiples occasions, l’accident de la circulation a ceci de particulier, qu’il n’est jamais statique, surtout du point de vue de ses conséquences corporelles. Les données qu’on en tire sont souvent variables. Ainsi, le premier bilan rapporté sur les lieux du sinistre peut-il évoluer les jours suivants, en fonction de la gravité ou non des blessures subies et/ou de la qualité des soins reçus.
Cet accident de Koubia-Tanènè du 02 juin dernier, n’a pas dérogé à la règle. Ainsi, de huit morts annoncés le premier jour, l’on s’est retrouvé, dès le lendemain, à neuf, suite au décès d’un des blessés (une femme), hospitalisé à Ignace Deen.
Hélas, ce décompte macabre ne s’est pas arrêté là. Voilà qu’à nouveau, on annonce le décès à Conakry, d’une autre passagère du minibus. La défunte, Yélikha Thiam était ménagère, domiciliée à Koba.
Selon l’adjudant-chef Abou Latè Dounamou, chef de poste gendarmerie routière de Tanènè, chargé de constat, elle effectuait le déplacement pour préparer le mariage de sa fille, avant que le destin en décide autrement.
À lire aussi
Avec ce dernier cas, le nombre de victimes de cet accident remonte donc à dix morts et 11 blessés.
Souhaitons bonne guérison aux blessés hospitalisés, pour qu’enfin s’arrête cette sinistre comptabilité.