L’Assemblée virtuelle du samedi 12 juin a été une occasion pour l’Union des forces démocratiques de guinée (UFDG) de démontrer si besoin en était, qu’elle continuait de garder la tête dans le guidon. Comme pour dire que le parti de Cellou n’entend nullement se laisser distraire par le spectre de dialogue politique qui plane ces derniers temps sur le landerneau politique.
La tribune polémique de Cellou Baldé, Chérif Bah et Ousmane Gaoual Diallo a laissé des traces. C’est le moins qu’on puisse écrire. Car cette tribune de ce trio de lieutenants de Dalein, a ouvert une brèche sur le processus de dialogue initié par le pouvoir, en vue de sortir de la crise postélectorale. Crise dont les stigmates ne se sont toujours pas refermés.
Cette tribune leur a valu certes une volée de bois vert. Mais elle a permis de poser le débat, tout en mettant le doigt sur la plaie. Le jeu en valait donc la chandelle.
Face au tollé suscité par la sortie de ces « consiglieres », Cellou Dalein Diallo a cru bon de prendre le taureau par les cornes. D’où ce discours policé de ce samedi, pour tenter de taire les divergences. Sans aucune acrimonie.
Le président de l’UFDG, a cru nécessaire d’appeler ‘’à l’unité et à la promotion du débat interne et au renforcement de la culture du respect mutuel et la tolérance’’ au sein de son institution.
Cellou a laissé entendre que son parti ne doit pas se transformer en un panier à crabes, au moment où la synergie de toutes ses forces est plus que jamais nécessaire, pour tenir la dragée haute au régime.
Il a réitéré à cette occasion qu’aucun chantage ne fera dévier le parti de sa trajectoire. Un discours qui sonne comme une invite faite aux militants et aux cadres du parti de garder la tête dans le guidon. Histoire de snober la main tendue de l’exécutif.