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Littérature: le journaliste Moussa Cissé écrit un ouvrage sur l’islam

« Le Koran facile pour tous ». C’est le titre d’un ouvrage écrit par le directeur du Bureau de presse de la Présidence de la République et qui a été présenté à l’opinion publique le vendredi 1er février 2019. La cérémonie de présentation suivie de la dédicace de l’œuvre a eu pour cadre le point de lecture du Jardin 2 octobre, à Conakry.

Elle a connu la présence des membres du Cabinet de la Présidence de la République dont Maramani Cissé et Assiatou Baldé, des députés, des imams et leaders.

L’ouvrage compte 99 pages réparties en 12 chapitres. Une autoédition faite par ce fils, petit-fils et arrière-petit-fils d’imams dont la passion pour la vulgarisation des œuvres de charité, l’un des cinq piliers de l’islam, découle naturellement de son appartenance à la lignée de Kaya Maghan Cissé, souverain de l’Empire du Ghana et dynastie maraboutique du Manding communément appelée les « Mandén Mory ».

Non pas par fantaisie, l’auteur qui écrit Koran avec la lettre K, justifie son choix par le fait que l’alphabet arabe n’ait pas la lettre C.

« Or, le Koran n’est pas un nom commun, plutôt un nom propre. Aucune langue ne le traduit. Sinon, ça veut dire Lecture. Certains l’écrivent avec  la lettre Q (Qur’an). D’autres, avec la lettre C (Coran). Pourtant, le  K et le Q sont dans l’alphabet arabe. Mais pas le C, pour le simple fait que le C ne soit pas une consonne stable. Tantôt, il a la consonance S tantôt, la consonance K », a-t-il expliqué.

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Dans cet ouvrage, Moussa Cissé rappelle qu’à partir du premier verset révélé, les versets sont descendus de façon périodique. Ce, pendant 20 ans. Si fait que les lois, les disciplines et les règlements qui sont là-dedans ne sont pas classés dans un chapitre donné. « C’est plutôt dispersé tout au long du Koran », a-t-il enseigné.

Le Koran facile pour tous se veut une référence qui permet à celui qui le lit de voir tous les sujets autour d’un thème donné dans un livre avec indication précise du chapitre d’où a été tiré le sujet. Ce qui permettrait donc aux fidèles non-arabophones qui récitent le Coran en longueur de journée sans savoir réellement ce qu’ils disent le sens du message. Ce qui, de l’avis de l’écrivain Cissé, ne doit pas constituer un frein à la compréhension du Coran

Entre outre, l’auteur évoque les raisons du pourquoi le fidèle musulman élève la voix lors des prières de l’aube, de 19H et de 20H, alors qu’il la baisse lors des prières de 14H et de 17H.

Sur ses motivations à écrire sur le Coran lui qui est un cadre de l’Administration publique, Moussa Cissé rappelle que le Coran n’est pas un livre ésotérique, mais un livre scientifique, modèle et avant-gardiste dont la maitrise faciliterait tout sur terre.

Aussi, il se dit être dans sa double mission de veiller au bien-être des descendants de l’empire de ses ancêtres et de jouer son rôle de Mandén Mory, tel que cela a été confié aux Cissé à Kouroukanfouga.

« En tant que prince du Ghana, descendant de Kaya Maghan Cissé, qui signifie en Soniké Roi de l’or, j’ai pour rôle de veiller au bien-être des descendants de l’empire de mes ancêtres. Et à Kouroukanfouga, comme les Mandénka n’étaient pas islamisés, il a été demandé au grand-père Soumamba Cissé d’occuper le poste de Mandén Mory. Donc, le marabout des Mandénka », justifie-t-il.  

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