Nous continuons d’évoquer les cadres de haut niveau que le pays perd brutalement sur la route. Une perte définitive qui entraîne des conséquences énormes qu’il est difficile d’évaluer. Au-delà de la tragédie que vit la famille, c’est la société toute entière qui ressent les mêmes effets, d’autant que dans la formation de ce cadre, subitement disparu, l’État a beaucoup investi. L’intéressé a acquis de grandes compétences, mais aussi une expérience qui sont difficiles à combler. Et dans cet intervalle qui consiste à trouver un digne remplaçant au défunt, le pays perd toujours.
C’est le souvenir de ces élites, difficiles à remplacer, que nous voulons partager ici, avec vous. Avec l’espoir que cela va servir à mesurer l’immensité de la perte, mais aussi contribuer à sensibiliser sur la nécessité de rester toujours prudent sur la route.
Voici donc la troisième partie :
1. Dr Badié Moundékéno, chef du département d’économie à l’institut supérieur Valéry Giscard D’Estaing de Faranah. Mort des suites d’accident entre Kindia et Coyah, en 2007
2. M. Kantara…. ? Directeur commercial de OPEMA. Mort des suites d’accident au pont 8 novembre, en 1982
3. Sékou Bérété, professeur de linguistique à l’université Julius Nyéréré de Kankan. Mort des suites d’accident à Tokounou, en 1990. Il était boursier pour la France et se rendait donc à Conakry pour les formalités d’usage, liées à son départ
4.Baba Oumar Baldé, chef section impôts à Boké. Mort des suites d’accident en 2006 ?
5. Cissé Sékou Amadou, trésorier préfectoral à Guéckédou. Mort des suites d’accident en octobre 2008 à Linsan
6.Barry‘’Gold’’, inspecteur des services financiers et comptables. Ancien cadre de SERCOM. Mort des suites d’accident en 1982, à Mamou
A suivre…