Dans la soirée du dimanche 23 février 2025, le ministre des Transports et porte-parole du gouvernement est intervenu sur TV5 Monde, pour clarifier les échéances électorales. Il a notamment levé l’équivoque entre les déclarations du président de la transition, qui a promis la tenue de toutes les élections en 2025, et ses propres propos, selon lesquels toutes les élections ne pourraient pas se tenir cette année. Le ministre a insisté sur le fait qu’il n’y avait aucune contradiction entre ces deux positions, expliquant que les impératifs pratiques et les étapes du processus électoral devaient être pris en compte.
« Le président de la République a fixé un cap clair en donnant au gouvernement la mission de sortir de la transition de manière crédible, transparente et apaisée. Toutes les dispositions seront prises en ce sens. Cependant, il faut tenir compte des impératifs liés au temps. Actuellement, nous faisons face à une saison des pluies particulièrement longue, ce qui pourrait avoir un impact sur le déroulement du processus électoral.
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Cela dit, la volonté et les instructions du président de la République sont claires : la Constitution doit être adoptée avant la fin du premier semestre.
Une fois cette loi fondamentale approuvée par référendum, les étapes suivantes du processus pourront être déployées. Tout est lié à cette loi majeure, qui est essentielle pour le pays. Après son adoption, les autres échéances seront définies. Il s’agit donc d’une succession d’événements qui peut laisser place à des hypothèses, comme celles que j’ai évoquées lors de mon intervention. Mais cela ne remet aucunement en cause, le cap fixé par le chef de l’État », a-t-il précisé
