C’est dans une salle d’audience de la justice de paix de Lélouma, pleine à craquer, que trois personnes accusées de répandre des propos discriminatoires ont été entendues. Les faits se sont déroulés au cours de ce mois de novembre à Bankoun et Pètè Danè, relevant de la sous-préfecture de Thianguel Bori, dans la préfecture de Lélouma.
Devant la barre, deux des trois personnes mises en cause ont reconnu les faits qui leur sont reprochés.
Le juge de paix, après les débats, statuant publiquement, a reconnu Abdoulaye Keïta et Mohamed Chérif Fofana, coupables de propos discriminatoires répandus à travers des audio sur les réseaux sociaux.
Pour la répression, Abdoulaye Keïta est condamné à 18 mois assortis de sursis et au payement d’une amende de un million de francs guinéens.
Mouhamed Chérif Fofana a lui, écopé d’une peine de 12 mois avec sursis et au payement d’une amende de 500 mille francs guinéens.
Quant à Amadou Pètè Danè Bah, la troisième personne poursuivie pour les mêmes faits, elle a été renvoyée des fins de la poursuite, pour délit non constitué.
Faut-il aussi rappeler que le mois dernier, une autre personne de la même localité avait été condamnée pour les mêmes faits.