Comme nous l’annoncions dans une précédente dépêche, le volet recettes de la loi de finances rectificative 2018 a été voté par la majorité des députés, vendredi 24 août à l’hémicycle. A l’exclusion de ceux du groupe parlementaire Alliance républicaine (GPAR) qui ont émis des réserves par rapport à ladite loi.
Le Groupe parlementaire Alliance Républicaine, composé de l’UFR et de l’UPG, par la voix de son président, Dr Deen Touré, a fait savoir d’entrée qu’il se retrouve plus ou moins dans le contenu du rapport de la commission économie finances de l’Assemblée nationale. Le groupe estime que ce rapport ne fait pas mention de certains aspects qu’il juge important au plan de l’examen du volet recette du projet Loi de Finances rectificative (LFR) 2018 soumis au parlement.
Au terme de l’examen du projet de cette loi, les réserves de l’Alliance républicaine ont porté sur : les mécanismes de collecte des recettes; les systèmes d’établissement des assiettes; la participation au budget des régies financières, pour lesquelles les points d’opacités persistent encore (ARPT, OGP, OGC, Port autonome, Port Conteneur, Marine marchande, etc.) , la fonctionnalité optimale de l’unicité de caisse; l’application correcte de la LOFT; l’obsolescence de la nomenclature budgétaire bien que cela soit en cours.
L’alliance républicaine ajoute à cela le poids de la création monétaire dans l’économie nationale et la participation de la Banque centrale dans les recettes budgétaires. Elle estime également que les impôts des sociétés minières méritent d’être élucidées, parce que, traitées de façon globale dans le budget.
Elle demande à obtenir des explications détaillées sur : les recettes minières dont la baisse, à son avis, est clairement constatée dans le collectif budgétaire, le budget de l’ARPT et son fonctionnement, les contributions des autres régies financières (OGP, OGC, Port autonome, Port Conteneur, Marine marchande, etc.).
Pour les républicains, la baisse générale des recettes interpelle sérieusement les députés et doit inquiéter le gouvernement, à cause de ses répercutions particulières sur les ministères et les institutions.
Se disant non convaincus dans le débat portant examen de la loi de finances rectificative 2018, les députés du groupe parlementaire alliance républicaine ont, en conséquence, décidé de voter l’abstention sur le volet recettes.