Comme nous l’avons annoncé dans nos précédents articles, le Premier ministre a procédé au lancement de l’agence nationale d’inclusion économique et sociale (ANIES) le jeudi 21 novembre dans la préfecture de Tougué.
Quarante-huit heures après cet événement, la rédaction locale de Guinéenews s’est évertué à tirer quelques enseignements de cette visite. C’est-à-dire, ce qui a pu bien marcher et ce qui ne l’a pas été.
Premièrement, en dépit la grande mobilisation des populations pour accueillir la délégation gouvernementale, certaines structures de la commission d’organisation ont mal fonctionné. C’est notamment celle chargée de l’accueil et de l’installation. Celle-ci, jusque dans les dernières secondes avant l’arrivée de la délégation, cherchait des chaises pour certains invités. C’est le même cas que celle chargée de l’hébergement qui a manqué énormément d’eau au moment de la restauration.
Deuxièmement, de tous les intervenants (le premier vice-maire de la commune urbaine, le Directeur préfectoral de la jeunesse, le préfet et le Premier ministre) seul le DPJ a souligné le soutien de sa structure à une révision constitutionnelle.
Troisièmement, les sollicitudes des responsables comme la réalisation de la route Tougué-Labé, celle du barrage hydroélectrique de Koukoutamba… n’ont pas eu de réponse de la part du PM dans son intervention.
Quatrièmement, le PM n’a focalisé son discours que sur l’ANIES et n’a fait aucune promesse comme les citoyens en ont l’habitude à l’occasion des grands événements.
Cinquièmement, les citoyens sont restés sur leur faim car, le préfet avait clamer haut et fort qu’outre l’ANIES, le Premier ministre allait annoncer d’autres bonnes nouvelles aux populations de Tougué.
Pendant ce temps sur le terrain, les agents de l’Institut National de la statistique ont commencé le recensement des personnes les plus pauvres de Tougué devant bénéficier de l’appui de l’ANIES.