Après un long moment d’hésitation, la Guinée s’est désormais dotée d’un service visa en ligne. Cette nouvelle option est une réalité au niveau de la police guinéenne de l’air et des frontières depuis quelques jours, a appris Guineenews de source bien informée.
Selon notre source, le premier visa électronique guinéen a été délivré la semaine écoulée, plus précisément le lundi 21 octobre. Sans donner l’identité du bénéficiaire de ce qui peut être une étape historique dans le fonctionnement des services de la direction de la police de l’air et des frontières, la même source nous confie que l’intéressé serait de nationalité canadienne. Un homme, un pilote venu en jet privé détaille notre interlocuteur…
Joint au téléphone, le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile confirme l’information. « C’est effectif », s’est contenté de répondre brièvement le ministre Alpha Ibrahima Keïra qui nous oriente, sans en dire davantage, vers le portail électronique dédié au service (http://www.paf.gov.gn/visa ), qui comporte les informations nécessaires pour la procédure. Un site où il est indiqué que « le délai normal d’obtention du Visa » est de sept (7) jours, à condition que le dossier soit complet. Mais, indique-t-on sur le même portail, « (ce délai) peut être prolongé en cas de forte influence sans aucun préavis sur décision des autorités consulaires guinéennes. »
Concernant, les documents, ils peuvent légèrement varier selon que le visa demandé, soit touristique ou un visa d’affaires. Il y a, entre autres, le passeport valable au moins 6 mois, une photos d’identité, une attestation de voyage ou copie des billets d’avion, une copie originale du casier judiciaire N3, un formulaire de demande de visa, un certificat d’hébergement visé par les autorités locales et couvrant la période de séjour ou une confirmation de réservation d’hôtel… Quant aux frais, ils varient entre 60 et 87 euros selon que le visa demandé soit à entrée simple ou multiple.
Soulignons tout de même que ledit site ne donne aucune information sur la fiabilité du système, encore moins son niveau de sécurisation ou l’identité et les conditions de travail de son concepteur…