Les faits se sont déroulés en 2024, au bord de la mer, dans le quartier Tombolia. Mohamed Kaba, élève de la 11ᵉ année, avait agressé sexuellement sa petite amie, à ciel ouvert, en complicité avec son copain. À la barre, l’accusé a expliqué avoir appris que sa copine avait renoué avec son ancien amant, un ressortissant léonais. « Lorsque j’ai appris qu’elle avait repris contact avec son ex, j’ai été furieux. Je suis allé la chercher chez elle et nous sommes partis au bord de la mer. Quand je l’ai questionnée, elle a nié. Alors, je lui ai ordonné d’ôter ses vêtements et je suis passé à l’acte. Ensuite, j’ai demandé à mon ami de faire de même », a déclaré Mohamed Kaba, devant le tribunal.
La plaignante, Aminata Sylla, qui s’est désistée depuis, accusait son petit ami de l’avoir violée avec son copain et de l’avoir frappé avec une chaîne. Le tribunal de première instance de Mafanco avait condamné Mohamed Kaba à trois ans de prison.
Toutefois, le ministère public avait jugé cette peine trop « clémente » et a donc, fait appel. Lors de l’audience en appel, devant la cour de Conakry, ce jeudi 27 février 2025, l’accusé et son avocat ont plaidé coupable, demandant des circonstances atténuantes.
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L’affaire a été renvoyée au 13 mars 2025, pour le prononcé du verdict.
