L’Office de la Protection du Genre, de l’Enfance et des Mœurs (OPROGEM) a présenté à la presse ce vendredi 28 mai deux individus suspectés de viol d’un bébé de 9 mois et d’une fillette de 8 ans, a-t-on appris sur place.
C’est le Commissaire de police Henri Fac, directeur du département Genre et Enfance à l’OPROGEM qui a procédé à la présentation. « Les cas de viols sont devenus très récurrents dans le pays. Aujourd’hui, nous avons été saisis de plusieurs cas. Pour le moment, nous n’avons fini de traiter que deux cas dont nous vous faisons la présentation», a-t-il entamé.
Pour le premier cas, explique l’Officier de la Police Judiciaire (OPJ), M Fac, c’est sur une fillette de 8 ans qui serait entretenue par un monsieur durant deux mois. « Selon la déclaration de la fille, elle a été renvoyée par son maître de l’école. Depuis, c’est un monsieur qui l’intercepte chaque fois qu’elle veut se rendre à l’école. Selon la fille elle-même, le monsieur ne la pénètre pas mais, il la déshabille puis il se couche sur elle, c’est dans ça qu’il trouve son plaisir. C’est avec des absences répétées à l’école, que la fille a montré ce monsieur après plusieurs interrogations. Interrogé sur les faits, le présumé auteur a nié en bloc arguant qu’il n’a jamais connu la fille », a-t-il fait savoir.
Poursuivant, il a affirmé que le deuxième cas est celui d’un bébé de 9 mois qui a échappé aussi de justesse d’un viol grâce aux agissements d’un témoin. « Le suspect reconnaît avoir pris le bébé dans les mains de son père. Selon lui, il partait mendier avec le bébé mais, à un nouveau, il a eu l’envie de pisser, il est rentré dans une cabane inachevée. C’est à ce niveau qu’il a été intercepté par le voisinage avant d’être suivi par la clameur publique. Je précise qu’il est âgé de 57 ans, pâtissier de profession et il répond du nom de Mory Keita», a-t-il fait comprendre.
Devant les journalistes, l’individu suspecté de viol sur la fillette de 8 ans, Michel Mansaré dira ceci. « Je ne comprends rien, j’ai été surpris d’entendre que j’ai violé une fillette alors que je prenais mon café à Bellevue après mon travail. Je ne connais même pas la fillette à plus forte raison la violer», s’est-il défendu.
C’est le même son de cloche pour ce deuxième suspect né en 1964. «J’ai pris le bébé dans l’intention d’aller mendier. Nous avons eu 2 000 GNF, j’ai acheté la cigarette 1 000 GNF, la fillette a montré le biscuit que j’ai acheté avec le reste de l’argent. Je suis étonné qu’on me dise que j’ai tenté de violer la petite. Ils m’ont roué de coups avant de m’envoyer ici », a-t-il déclaré.