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Vie syndicale: Sow de la FESABAG vole dans les plumes des congressistes de Mamou

Abdoulaye Sow, premier secrétaire général adjoint de l’USTG (Union Syndicale des Travailleurs de Guinée) et par ailleurs, Secrétaire général de la FESABAG (Fédération Syndicale Autonome des Banques, Assurances et Micro finances) a lancé des piques ce mardi 30 octobre à ses camarades qui ont tenu leur congrès à Mamou sous le label de l’USTG. C’était à la faveur du comeback d’Aboubacar Soumah du SLECG au sein de l’USTG.

Dès l’entame de son intervention, Abdoulaye Sow a remercié la CNTG (Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée) pour avoir facilité non seulement le retour du SLECG dans l’USTG mais aussi, la FESABAG et la FESATEL (Fédération Syndicale Autonome des Télécoms).

Pour M. Sow, ce qui s’est passé à Mamou, est loin d’un congrès moins encore une réunion syndicale mais plutôt, une retrouvaille entre amis, frères et Sœurs. Selon lui, la Centrale CNTG  est un médecin qui a réussi a coupé la gangrène de la plaie. Lisez plutôt son intervention :

«Nous sommes unis aujourd’hui pour faire face aux défis qui interpellent le mouvement syndical guinéen. Le jour que nous avons demandé les états généraux de l’USTG pour échanger entre nous, C’est-à-dire laver le linge sale en famille… Mais malheureusement, il y avait des gens parmi qui nous pourrissaient la vie et qui gangrénaient l’USTG. Dieu merci, le médecin qui est la CNTG a coupé le cancer et la plaie s’est guérie. L’USTG est redevenue une centrale très forte, le SLECG et la FESABAG sont des membres fondateurs de l’USTG et d’autres fédérations syndicales sont venues renforcer cette centrale l’USTG qui sont, entre autres, le Port, les Transports, l’Hôtellerie, les Mines (…). Tous ceux-ci ne sont pas partis à Mamou. C’est une réunion d’amis, de frères et de sœurs qui s’est tenue à Mamou. Il est très différent d’un congrès et moins encore une réunion syndicale. Il y en a qui se réclament du SLECG mais, ils n’ont pas d’adhérents alors qu’un syndicat, c’est la base. Il y a d’autres qui travaillent au CES (Conseil Economique et Sociale) mais qui ils n’ont personne derrière eux. Ceux qui sont partis à Mamou, ne représentent rien dans le mouvement syndical…», a-t-il martelé.    

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