La grève générale déclenchée par l’inter-centrale syndicale USTG/CNTG affecte l’évolution normale des activités de certaines sociétés minières évoluant dans la région de Boké. C’est du moins le constat fait par le bureau local de Guineenews basé à Boké. (photo d’archives)
Ce mercredi 25 Juillet, la Circulation est paralysée à cause des barricades érigées le long des artères principales et secondaires de la commune urbaine de Boké. Les magasins et boutiques sont également fermés. Cette paralysie des activités minières et commerciales fait suite à une décision prise hier au cours d’une réunion de concertations entre les Forces sociales et le syndicat des transporteurs évoluant dans la localité.
Toute la nuit dernière, les jeunes se sont livrés aux opérations de racket au niveau des barrages qu’ils ont érigés çà et là. Ce matin, les travailleurs de la SMB, programmés au premier poste, ont eu du mal à se rendre au travail.
« Nous avons arrêté toutes les activités depuis lundi dernier par mesure de prudence », affirme un des agents de la société Guinéenne des Mines (SDM). Du côté de la Société Minière de Boké (SMB), une source nous confie que les travailleurs n’ont pas pu rejoindre leurs lieux de travail ce mercredi matin
« Nos travailleurs sont bloqués chez eux, nos bus ne circulent pas. C’est une perte énorme pour la société en termes de production », a déclaré, l’air sceptique, un des Responsables des relations communautaires de la SMB.
Un autre travailleur renchérit en disant que ni le 3ème poste du travail ni le premier de ce matin ne s’est rendu au travail. «Je suis du premier poste de ce matin, mais je n’ai pas pu me rendre au travail », se plaint un des travailleurs de l’UMS, du consortium SMB.
Selon nos informations, le personnel de la société Guinea Alumina Corporation (GAC) basé à Sangarédi, aurait perdu la journée du lundi dernier à cause de cette grève. Les troncs d’arbres et des blocs de cailloux sont encore visibles le long des routes.
Pour de nombreux observateurs, les autres sociétés minières, notamment CBG et COBAD risqueraient d’être affectées incessamment, si une solution rapide n’est pas trouvée à cette grève déclenchée par l’inter centrale syndicale USTG-CNTG pour exiger la baisse du prix du carburant à 8 mille francs.