La voiture que l’on voit là à l’image, n’assure pas le rôle qui lui est dévolu. C’est le moins qu’on puisse dire. Son chargement nous rappelle la célèbre fable de la Fontaine qui nous parle de la grenouille qui voulait être aussi grosse que le bœuf.
Ce véhicule est à usage privé, communément appelé ‘’personnel’’. Il sert à transporter, à titre particulier, jusqu’à cinq personnes et des bagages. Ceux-ci sont rangés dans la malle arrière, autrement dénommée coffre. En cas de nécessité et si on dispose d’une galerie sur le toit, on peut l’utiliser pour arrimer le reste des bagages.
Tout dépassement, en quoi que ce soit, des limites de charge fixées par le constructeur et les règlements en vigueur, constitue une infraction et est punie comme telle. Or, ce que nous voyons là, semble être un cas de figure, des plus évidents qui soient.
Il est certain que pour transporter ces colis, une camionnette aurait été mieux indiquée. Si, en termes de poids, le chargement en lui-même n’est pas si excessif que cela puisse paraître, par contre, le problème est qu’il déborde de partout : en hauteur, sur les latéraux, comme à l’arrière. Pour la simple et bonne raison que les objets embarqués ne sont pas adaptés au moyen de transport utilisé.
On voit un matelas et des éléments constitutifs d’un lit, dont certaines parties débordent du coffre entrouvert. Le siège arrière est rabattu pour faire de la place à un maximum de bagages et d’ustensiles. Un aperçu nous est offert, par la vitre arrière du véhicule. La roue de secours est placée par-dessus ce fatras d’objets. Nul doute que cela n’augure pas une conduite apaisée et sécurisée.
Ici, des questions nous viennent à l’esprit : le conducteur, est-il propriétaire du véhicule et des bagages qu’il transporte ? Déménage-t-il ? Se rend-t-il à l’intérieur du pays ? Fait-il le clando, au profit d’un client ?
Devant ces inconnues, des hypothèses naissent et s’enchevêtrent qui nous donnent à penser qu’il utilise sa propre voiture, en lieu et place de la camionnette à déplacer, juste parce qu’il manque de moyens financiers et qu’aucune autre variante de substitution ne s’offre à lui. Et les postulats de se dévider à l’infini…L’esprit humain est peut-être ainsi fait !
Et voilà, qu’en même temps que nous percevons l’infraction que nous renvoie cette image, s’ouvre un horizon d’opportunités à saisir. Pour ceux d’entre nos compatriotes qui entendent innover et se développer, il y a là, pensons-nous, un réel besoin en matière de déménagement qui attend d’être comblé.
S’investir dans le domaine, avec le professionnalisme qui sied, nous semble porteur.