Avec un financement de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour un projet d’interconnexion routière, la Guinée et la Guinée Bissau vont bientôt bénéficier de 50 millions d’euros, sous forme de dons et de prêt, en financement de la première phase du projet d’aménagement de la route Boké-Quebo, corridor routier reliant les deux capitales Conakry et Bissau. C’est le site officiel de la Banque qui relaie l’information. Image d’archives.
Pour un coût global estimé à 117,19 millions d’euros, le projet revêt une énorme importance pour les deux pays ; en ce sens qu’il figure en droite ligne sur le corridor routier transafricain N°7 Dakar-Lagos.
Selon nos sources, la première phase va coûter 79,94 millions d’euros. Déjà, nous informe-t-on, la Guinée et la Guinée Bissau ont bénéficié respectivement d’un don de la Facilité d’Investissement pour l’Afrique (FIAF) de 20,38 millions d’euros et 9,62 millions d’euros.
«(…). Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé au profit de la Guinée un don du Fonds d’assistance technique (FAT) de 4,07 millions d’euros ; un don du Fonds africain de développement (FAD) de 20,49 millions d’euros et un prêt (FAD) de 6,06 millions d’euros. Pour la Guinée Bissau, le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé un don du FAT de 1,78 millions d’euros et un don FAD de 16,77 millions d’euros », lit-on dans les colonnes du site.
« La Banque Africaine de Développement a approuvé au profit de la Guinée un financement de 30,62 millions d’euros (4,07 M€ du Fonds d’Assistance Technique en don, 20,49 M€ en don et 6,06M€ en prêt du Fonds Africain de Développement) et l’Union Européenne a octroyé un don de 20,38 millions d’euros. Ces fonds constituent une partie du budget global de 81 millions d’euros necessaire à la construction de l’axe BOKE-QUEBO long de 86km et de deux ponts (Tinguilinta et Cogon) de 364 mètres linéaires. Le reste du financement est en cours de mobilisation. Je vous tiendrai informés de l’avancement du projet », a déclaré le ministre des travaux publics Moustapha Naité.