Il était poursuivi pour coups et blessures volontaires et outrage à un agent de la force publique. Finalement, il a été reconnu coupable des faits de » participation délictueuse à un attroupement » à Bambeto. Pour la répression, Mamadou Moussa Diallo a écopé de six mois de prison assortis de sursis et du paiement d’une amende de 500 mille francs guinéens.
Au cours des débats, le prévenu a plaidé non coupable des faits de coups et blessures volontaires et d’outrage à agent. » C’était un mercredi, vers 12 heures. Je quittais Bambéto pour aller vers mon grand qui m’avait dit de lui envoyer du pain parce qu’il avait des invité. Sur le chemin, un agent du CMIS 2 m’a interpellé. C’est tout que je sais de cette histoire. Je n’ai rien fait, je n’ai touché aucun agent « , a dit le prévenu au cours de son audition.
Le représentant du ministère public a estimé que le prévenu se moquait du tribunal en tenant de tels propos. » Il a été interpellé au cours d’une journée de manifestation et il faisait partie des manifestants. Ce jour, il faisait partie de ceux qui ont brûlé un Pick-up de la police et il a blessé un agent « , a dit le substitut du procureur, Alpha Bacar Cissé, qui a présenté le prévenu comme un habitué des faits. Il a alors demandé que Mamadou Moussa Diallo soit condamné à six mois de prison assortis de sursis et au paiement d’une amende de 500 mille francs guinéens.
Comme déjà vu, c’est cette peine demandée par le procureur qui a été appliquée par le juge qui a pourtant écarté l’infraction de coups et blessures volontaires et requalifié celle d’outrage à agent en participation delictueuse à un attroupement.
La défense, elle, a estimé qu’il y a eu une erreur sur la personne de son client. Et a plaidé que celui-ci soit renvoyé des fins de la poursuite pour délit non constitué. Mais elle devra se contenter du fait que son client n’ira pas en prison.