A la veille de la fête de Tabaski, les vendeurs de moutons se frottent les mains. Pour ne rien au monde ils ne veulent rater ce moment considéré comme une période de traite pour eux. Cette année, les prix varient entre 900 mille à 2 millions de francs guinéens, selon le poids. Alors que les bœufs se négocient entre 5 et 6 millions par tête.
Ainsi à Kankan, les moutons importés du Mali, sont vendus entre 800 000 et 2 500 000 voire entre 5 et 6 millions. Quant au bœuf, il se vend à 6 millions.
Sur le marché de Labé ce lundi 20 août, un mouton se négocie entre 1 million, 1 million 500 et voire 2 millions de francs guinéens sur le marché de bétail.
A Lola, les prix des bœufs ont flambé par rapport à l’année passée… Cela est dû au départ des zébus maliens. Pour faire face à cette réalité, les fidèles musulmans cotisent pour acheter un bœuf dont le prix varie entre 7 et 8 millions. Le mouton se vend à 1 ou 2millions.
Idem à Kouroussa où les prix des moutons ont grimpé. A Lélouma, les citoyens crient à la cherté : » les moutons et les chèvres sont chers. Les prix varient entre 500 000 et 1 400 000 francs selon la taille et le poids de l’animal. C’est vraiment très chère », reconnait un client qui a préféré garder l’anonymat. A Kissidougou, c’est la même chanson. « Actuellement, les prix varient entre 500.000 fg à 1.200.000fg pour le plus grand. » dira Mamadou Saliou Diallo, président de l’Association des Vendeurs de Bétail.
«Je viens d’acheter ce bélier à 900.000fg .Vraiment c’est un peu cher .Mais comme l’immolation du bélier le jour de la fête, est une obligation divine, on accepte», lâche une dame, l’air résignée.