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Système éducatif guinéen : le regard   « Sans Concession » de Aliou Bah

Le système éducatif fait partie des sujets que Aliou Bah a abordés dans l’émission « sans concession » de Guinéenews dont il était l’invité hier mardi 4 août. Ce fut l’occasion pour le président du directoire provisoire du parti Model de lever un coin du voile sur sa vision dans ce secteur « qu’il faut réorienter et réformer », selon ses propres termes.

Au chapitre des réformes de ce secteur qu’il dit avoir embrassé par passion, Aliou Bah dont le libéralisme économique est très affirmé préconise « d’amener la créativité que par système éducatif. »

Arguant « qu’on ne peut plus continuer d’accepter que les gens soient formés pour devenir des fonctionnaires (…). Et d’insister « qu’il faut faire en sorte que la notion de l’entrepreneuriat revienne dans les écoles. »

Académiquement, l’ex-responsable de communication du BL propose un réajustement du cursus actuel qui va durer 12 ans au lieu de 13. « Etant donné que la plupart des programmes qu’on nous enseignait en deux ans quand ‘il n’y avait pas de documents, il n’y avait pas de bibliothèques, il n’y avait pas de numérique, ces programmes on peut les ramener à 6 mois, à 3 mois par le fait de l’avantage des technologies », explique-t-il.

Et d’ajouter que « …réduire le temps-là, scolariser les enfants à 5 ans (…), permet de préparer des lycées techniques où nous aurons des techniciens de développement ».

Surtout que, poursuit le jeune leader, « nous avons plus besoin de plombiers, de soudeurs, de maçons… des petits métiers. Ce sont eux qui font l’économie, par les juristes ou les sociologues », explique-t-il. Précisant de passage, réflexe politique aidant probablement, n’avoir rien contre ces derniers.

Un résumé de sa vision de l’enseignement qui ne semble pas relever du hasard. En tout cas, Aliou Bah n’apprécie pas la gestion actuelle de « …ce système rabais. »

Dans ses propos, il dénonce un « secteur hautement politisé » avec « des ressources qui sont faibles » et « pas bien utilisées. » Sans oublier « les nominations au ministère de l’Enseignement qui est la porte d’entrée de la plupart des médiocres du pays qui passent par le secteur de l’enseignement pour accéder à la fonction publique. »

Ce qui expliquerait que l’enseignement soit « l’un des secteurs les plus corrompus dans ce pays », accuse le jeune opposant.

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