Le président de la fédération guinéenne de boxe (FEGUIBOXE) Moussa Moïse Kéita vient d’être informé via un courrier de l’Association Internationale de Boxe Amateur (AIBA) de la suspension de son institution. (Crédit-Photo: guineesport)
Cette décision de l’AIBA a été prise au cours d’une réunion ténue le mois dernier à Lausanne, en Suisse. Elle reproche à la fédération Guinéenne de Boxe d’avoir enfreint aux dispositions de ses statuts notamment en son article 17.1 régissant son fonctionnement.
Il est reproché à la FEGUIBOXE d’avoir refusé de conduire des nouvelles élections conformément aux statuts et règlements intérieur de l’AIBA en présence d’observateurs ; d’organiser des compétitions sans le contrôle et la supervision d’AIBA et AFBC ; d’utiliser de ‘’faux boxeurs’’ sous le drapeau des fédérations nationales ; d’organiser des cours arbitres juges et d’avoir enfin délivré des certificats par un non-instructeur.
Cette décision est sans effet sur les rapports du comité National olympique Guinéen qui d’ailleurs n’entretient aucune collaboration avec l’AIBA depuis plus d’un an, affirme son Secrétaire général, Ben Daouda Nanssoko.
‘’Le CIO et ses structures n’ont rien à voir avec la boxe. L’AIBA est une instance qui est en perte de vitesse, elle a besoin de redorer son blason après ses problèmes de corruption à l’encontre de certains responsables et d’autres scandales enregistrés lors des jeux Olympiques de 2008 à Pékin et celui de Londres en 2012. Elle a donc besoin de se réorganiser. Car, il est difficile d’évoluer avec deux confédérations’’, a-t-il martelé.
En dépit de tous ces dysfonctionnements, M. Nanssoko souhaite un dénouement heureux pour la fédération Guinéenne de Boxe d’ici sa prochaine assemblée élective prévue en 2019.
Par ailleurs, le Secrétaire général du Comité National Olympique et sportif de Guinée (CNOSG) a enfin rassurer la FEGUIBOXE quant à la volonté habituelle de son institution de s’impliquer dans la résolution des problèmes au profit de la boxe Guinéenne.