Au terme d’un échange entre lui et le ministre des Affaires étrangères au sujet d’un courrier dont il est accusé d’avoir distillé sur les réseaux, le consul honoraire d’Ukraine s’est vu suspendre de ses fonctions jusqu’à nouvel ordre pour une « faute grave ».
Ensuite, il a été intimé à Charles Amara Sossouadouno de démentir l’authenticité du discrédité courrier, notamment par voie de presse. Toute chose à laquelle le mis en cause s’est soumis.
Dans la presse, il a dit, en sa qualité de consul honoraire, n’avoir jamais publié un quelconque document et qui soit adressé aux autorités guinéennes.
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« Je démens formellement. Vous pouvez vérifier, vous journalistes, lorsqu’un document est publié sur les réseaux sociaux, on peut naturellement faire la traçabilité, voir qui a publié le document et à partir de là, retrouver l’origine », a-t-il enseigné.
Pour avoir passé 10 ans à la tête du consulat d’Ukraine en Guinée, M. Sossouadouno a déclaré connaître parfaitement bien la procédure diplomatique. Et dans cette situation de conflit, il trouve que c’est très délicat de produire un tel document. « On ne peut pas blaguer avec ça », a indiqué Charles Amara Sossouadouno qui s’est montré disposé à assumer toutes les conséquences afférentes à cet incident malheureux au cas où la traçabilité prouverait sa culpabilité.
