Des patrouilles intensives, des night clubs et des bars fermés, plusieurs présumés bandits arrêtés, voilà ce qui a été constaté dans la préfecture de Siguiri lors de la soirée du samedi 14 octobre 2023.
La préfecture de Siguiri est en état de militarisation depuis plus de 24 heures, avec un numéro vert mis à la disposition de la population pour les alertes en cas d’urgence ou d’attaques armées. De plus, de nombreux établissements de loisirs sont restés fermés, par crainte des visites des forces de l’ordre.
Selon une source sécuritaire qui a préféré rester anonyme, plusieurs arrestations ont eu lieu : « Le travail se poursuit, plusieurs arrestations ont été effectuées à Siguiri centre et dans une sous-préfecture environnante. Je ne peux pas préciser le nombre, car parmi les présumés criminels, il y a des bandits, des complices et des receleurs. Ce qui est certain, c’est que le travail va se poursuivre, et nous les mettrons à la disposition de la justice. »
Aucune déclaration n’a été faite par le tribunal de première instance de Siguiri en raison de l’avancement des enquêtes. Toutes nos tentatives pour joindre, Amadou Kindy Baldé, est resté injoignable.
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Pendant ce temps, des patrouilles intensives sont en cours, même dans les zones les plus reculées, et un comité de veille composé de jeunes des secteurs, districts et quartiers a été mis en place pour soutenir les forces de défense et de sécurité en établissant des barrages. En ce qui concerne la fermeture de nombreux établissements de loisirs, Albert Gouara, le tenancier d’un bar à Saint Alexis, explique : « Actuellement, nous ne pouvons pas travailler. Nous recevons constamment la visite des forces de l’ordre, ce qui effraie les clients. Les gens pensent que les bars sont les nids des bandits, c’est pourquoi j’ai décidé, comme de nombreux autres, de fermer. »
Il est important de noter que depuis plus d’un mois, les habitants de Siguiri vivent dans la peur et l’angoisse en raison de l’insécurité qui règnent dans cette zone frontalière et minière.