Ouvert ce lundi 22 mai devant le tribunal de première instance de Siguiri, le procès pour destruction d’édifices privés et menace de mort opposant le prédicateur Nanfo Ismaël Diaby à quatre citoyens de la localité de Norassoba a été aussitôt renvoyé à la demande des prévenus.
L’imam Aladigna Doumbouya et ses trois co-prévenus ont demandé un renvoi pour leur permettre de constituer un pool d’avocats pour les défendre. Le juge Mohamed Sylla a alors renvoyé l’affaire au 5 juillet prochain.
Aladigna Doumbouya, Abdoul Doumbouya, Aboubacar Doumbouya et Kanda Doumbouya sont accusés d’avoir détruit des biens privés et proféré des menaces de mort à l’encontre de Ismaïla Nanfo Diaby alors que ce dernier prêchait en langue nationale Maninka à Norassoba, une sous-préfecture située à 95 kilomètres de la commune urbaine de Siguiri. C’était au mois de janvier dernier.
Présent dans la salle d’audience, Nanfo Ismaël Diaby, accompagné de certains de ses disciples, est ressorti sans piper mot.
Affaire à suivre…