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Sierra Léone : les attentes de la population à l’égard du nouveau président 

Au lendemain du quadruple scrutin de ce 24 juin en Sierra Léone, les populations sont en attente des résultats qui seront publiés au plus tard le mardi 27 juin par la commission électorale  » Electoral commission of Sierra Leone ».  Ce dimanche, la plupart des citoyens de la capitale sont restés à domicile pour suivre la synergie des radios qui diffusent au compte goutte les résultats par bureau de vote. 
L’envoyé spécial de Guineenews© à Freetown a tendu son micro à quelques citoyens pour comprendre leurs attentes à l’égard du nouveau président.
A King Jimmy Market, Samuel Kamanda  affirme que « les choses ne marchent pas comme il faut. L’ethnocentrisme domine les débats dans ce pays. Les politiciens usent de l’ethnocentrisme pour avoir des militants. Je souhaite que le nouveau président assure l’eau potable pour la population. Qu’il règle aussi le problème de l’électricité. Qu’il fasse aussi que les prix diminuent dans les marchés. Car la vie est chère« .
A Lightfoot Boston street, Emmanuel, conducteur de taxi moto ajoute:  » le prix du litre de carburant est élevé. Actuellement, le litre est vendu à la pompe. Le manger aussi est cher. Par exemple, le sac de poudre de manioc produite ici coûte plus d’un million de Leones. Le pot de poudre de manioc est vendu à 4000 Leones. Je souhaite que le nouveau président revoit à la baisse le prix du carburant« .
 A Clair town, Mamadou Adama assure quant à lui qu' »il n’est pas difficile de diriger le pays. Si le président assure l’eau, l’électricité et l’emploi. C’est tout ce dont on a besoin« .
A Kington, Mohamed Bah sollicite que  » le président assure des logements sociaux car il ya beaucoup de pauvres dans le pays qui n’ont pas la capacité de se trouver une maison. Qu’il fasse aussi la monnaie du pays gagne sa valeur face aux devises« .
La vie chère, ces derniers temps, en Sierra Léone est dûe à des multiples crises qui se sont répercutées sur l’économie du pays. Ce sont entre autres la guerre civile de 1991 à 2002, l’épidémie d’Ebola, la pandémie de COVID 19 et la guerre en Ukraine.
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