A Kissidougou, où la Semaine nationale de la citoyenneté et de la paix (Senacip) n’a démarré que ce mercredi, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée à la maison des jeunes, les organisateurs de l’événement comptent s’appuyer sur la jeunesse, durant leur campagne de sensibilisation, pour prêcher les vertus de la bonne gouvernance.
Tamba Justin Oliano, délégué national au compte de la SENACIP, a débuté son discours de circonstance par donner les raisons du décalage du lancement de cette campagne. « En fait le lancement devrait avoir lieu le mardi, mais exceptionnellement pour des raisons que chacun de nous connaît ça n’a pas été le cas. Vous savez à Kissidougou, le marché hebdomadaire c’est le mardi; c’est pour cela qu’on a reporté le lancement pour ce mercredi. Non seulement, il y a eu le lancement, et la première activité, a débuté à travers les conférences pour pouvoir respecter le calendrier », a-t-il souligné.
Quant au président du conseil préfectoral des organisations de la société de Kissidougou, Fantamady Camara, il a axé son intervention sur l’objectif de cette campagne nationale.
« Effectivement, nous venons de lancer la semaine de la citoyenneté. La semaine de la citoyenneté rentre dans sa quatrième édition aujourd’hui. Cela a un objectif très colossal pour les guinéens. Il s’agit essentiellement de faire un rappel de conscience pour que chacun de nous connaisse effectivement ses droits et ses devoirs. C’est absolument nécessaire. Le respect de la loi doit être la préoccupation de chacun de nous. Aujourd’hui, aucune nation ne peut se fonder sur l’anarchie. Et la première règle d’or de la gouvernance démocratique, c’est le respect de la loi. C’est l’occasion donc de dire aux gens, qu’est-ce qu’on doit faire pour sa nation et à quoi on doit s’attendre de sa nation », campe Fantamady Camara.
Selon lui, ‘’cette semaine est essentiellement consacrée à la couche juvénile. Parce que les jeunes constituent l’avenir de cette nation. Il faudrait qu’eux-mêmes, les jeunes se conscientisent vis-à-vis de leur histoire et vis-à-vis de leur devenir. On ne peut pas préparer l’avenir d’un enfant lorsqu’il dort. Il faut l’aider lui-même à préparer son avenir. C’est pourquoi, c’est le moment de passer les messages clés de la bonne gouvernance et de la bonne citoyenneté à nos frères.»
Enfin, pour ce jeune élève, participant à la cérémonie que nous avons approché, du nom de Vincent Kamano, de la 12ème Sciences Mathématiques au lycée Ibrahima Bah, il se dit satisfait de cette campagne: « vraiment à travers ces débats, j’ai compris la différence entre le droit et le devoir. Ils ont dit le droit est tout ce que le citoyen doit avoir et le devoir, c’est tout ce que le citoyen peut faire pour sa nation. Vraiment je suis très satisfait de la SENACIP », a-t-il reconnu.