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Secteur minier : l’Unog fait la revue annuelle de ses activités et décline ses perspectives

Les membres de l’Union nationale des orpailleurs de Guinée ont animé une conférence de presse dans l’après-midi de ce jeudi 15 décembre 2022. Il était question pour les conférenciers de présenter leur structure, ses activités réalisées sous le magistère de son actuel président, ainsi que les projets qu’elle projette pour 2023.L’honneur est revenu au Secrétaire général de l’Union nationale des orpailleurs de Guinée d’ouvrir le bal des allocutions. D’entrée, Karifa Condé a tout d’abord remercié le président de la transition pour son implication personnelle dans les différents problèmes de l’Unog. « Vous n’êtes pas sans savoir que l’orpaillage constitue un grand domaine. Et partout où on parle d’argent, les problèmes ne finissent pas. Mais à chaque qu’on a manifesté le désir de le rencontrer, il  nous a reçus à bras ouverts. Qu’il en soit vivement remercié. Et à travers lui, son ministre en charge des Mines.

A chaque fois qu’on lui adresse un mémorandum, il met tout de suite ses différences techniciens à l’épreuve pour essayer d’analyser et de trouver la solution aux différentes préoccupations », a-t-il témoigné.

Prenant la parole, Elhadj Habib Diallo, deuxième Vice-président de l’Unog, a salué le concours de la Gendarmerie nationale dans l »escorte de l’or depuis Siguiri jusqu’à Conakry. Un procédé qui contribue fortement à la sécurisation des orpailleurs et de leurs marchandises.De son côté, le Secrétaire chargé de la parcellisation a énuméré de nombreuses activités réalisées depuis l’installation de l’actuel Bureau exécutif de l’Unog en 2020. »On a eu à travailler avec des structures étatiques liées au ministère des Mines, pendant neuf journées, pour dire que si on veut parler de la formalisation de l’artisanat guinéen, il faut qu’on sorte de l’artisanat pur et dur, consistant à confier la gestion des terres aux chefferies traditionnelles propriétaires terriens appelés Tomboloma », a cité Cheick Bandjan Doumbouya à titre illustratif, non sans préconiser la mécanisation de l’orpaillage en vue de parer aux récurrents cas d’éboulements qui ne cessent d’endeuiller des familles guinéennes.Pour sa part, Amadou Kourouma de la Société civile a vanté les acquis de l’Unog tant pour le bien de l’État, des orpailleurs que pour le bien de la Guinée. En outre, il en a appelé à l’unisson et à la cohésion sociale. Il a particulièrement invité la jeunesse à éviter de se faire manipuler. « Le secteur de l’orpaillage n’a pas besoin de bruit. Parce que vous êtes une grande source de devises pour l’État guinéen. Faites attention ! Tout ce que vous êtes en train de faire, sachez que vous avez la vie de notre nation dans vos mains. Si votre union vascille, la nation risque de vasciller. Restons soudés. Faisons en sorte que tous ces belligérants qui decident aujourd’hui de faire quelque chose soient avec nous ou quittent notre association. Sinon, nous allons nous saisir des moyens légaux qui kous sont offerts pour les traduire en justice », a-t-il informé.De l’avis du chargé de l’organisation de l’Unog, l’orpaillage joue un rôle extrêmement important dans le développement économique de la Guinée, en ce sens que le secteur d’orpaillage reste aujourd’hui le premier secteur pourvoyeur de devises à la Banque centrale, loin devant les sociétés minières.Et pour asseoir ses propos sur une base, Moussa Sakoba a dit que pour l’année ‪2020 – 2021‬, l’exploitation artisanale de l’or se chiffrait à 40 tonnes contre 20 pour les sociétés minières. Cela, sous la présidence de M. Tidiane Koita. »Dès son avènement il a exprimé sa préoccupation face à l’exploitation des enfants dans les mines,. Sous sa présidence donc, l’Unog a parrainé 3500 jeunes dans la préfecture de Siguiri, en les dotant des kits scolaires. Aussi, nous la présidence de M. TIdiane Koita, on a pu recouvrer 5 millions de dollars dans les mains d’un bandit », a-t-il entre autres énuméré.Saluant le caractère unificateur du président de l’Unog, l’orateur s’est réjoyi du faut qu’aucun dossier de l’Unog n’ait été tranché devant les juridictions. « Il (Tidiane Koita, ndlr) a dit que le linge sale se lave en famille », a expliqué Moussa Sakoba. A l’en croire, toutes les zones où l’exploitation artisanale de l’or est effectuée doivent être dotées de puits améliorés ou de forages. Au total, il y a 36 forages qui sont prévus pour être réalisés dans les différentes préfectures de représnetation de l’Unog très prochainement.

A propos de l’Unog

L’Union nationale des orpailleurs de Guinée est une grande organisation qui est représentée dans 11 préfectures, à savoir : Kankan, Siguiri, Mandiana, Kérouané, Beyla, Nzérékoré,  Macenta, Kouroussa, Faranah, Dinguiraye et Kindia. Son Bureau exécuttif est composé de 12 membres. A l’heure qu’il fait, l’Union est en train de préparer la mise en place du Bureau exécutif préfectoral de Gaoual sous la supervision de son président Tidiane Koita.Pour cela, elle dit avoir adressé un courrier au ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation à l’effet de bénéficier de l’autorisation d’installer ces bureaux au niveau et de la sous-préfecture de Kounsitel, dans la préfecture de Gaoual.Au niveau des préfectures également, il y a 12 membres. Aux dires du Secrétaire général Karifa Condé, dans ces préfectures de représentation de l’Unog, les Bureaux exécutifs préfectoraux se sont rendus dans les sous-préfectures pour installer les bureaux dans toutes les sous-préfectures dans lesquelles l’exploitation artisanale est pratiquée.L’Unog compte quatre principaux organes au niveau, notamment l’Assemblée générale, le Bureau exécutif national, le Commissairiat au compte et les Bureaux exécutifs préfectoraux.
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