La récente rencontre que le président Alpha Condé a eue avec son haut représentant a accouché du retour de la troisième force politique du pays au sein du comité de suivi. Un cadre que l’union des forces républicaines (UFR) avait quitté il y a deux ans environ.
Ce « come back » réjouit le secrétaire général de la jeunesse républicaine. Pour le député Saikou Yaya Barry, ce retour a enchanté tant la communauté nationale qu’internationale.
« Regardez comment la communauté internationale a salué notre arrivée dans ce comité de suivi, comment tout le monde l’a apprécié. Pourquoi ? Parce que Sidya Touré est le baromètre du développement de notre pays. Et, c’est lui peut qui nous permettre de sortir de cette situation », soutient le parlementaire lors de l’assemblée générale ordinaire du parti samedi dernier.
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Dans les communiqués qui ont sanctionné la série, il est prévu l’audit et l’assainissement du fichier électoral avant les prochaines élections. A propos, le député Barry tente, en ces termes, de remettre la pendule à l’heure.
« Nous nous sommes levés contre le Code électoral. Mais les deux partis ont décidé de museler la population à la base, pour satisfaire les besoins qui sont les leurs, pour des intérêts égoïstes et personnels en laissant ce qui doit être fait pour la population. Et c’est ce que nous, nous défendons. Nous voulons le bien-être de la population guinéenne. Et pour cela, on ne peut pas tout politiser, surtout qu’aujourd’hui ils ont fait que la politique est devenue une affaire de région ou d’ethnie. Il faut qu’on évite ça », enseigne-t-il.
« Du moment que personne ne peut sortir l’autre de ce pays-là, faisons en sorte que si nous faisons des lois, que celles-ci soient impersonnelles. La loi ne doit pas défendre une personne au détriment d’une autre. Elle doit être pour tout le monde. Et c’est ce que l’UFR défend. Parce que nous voulons gérer ce pays avec les bonnes lois, et emmener les Guinéens à comprendre que le développement se passe par les lois qui vont être votées pour tout le monde », poursuit-il.
Et de conclure : « La situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, si nous ne donnons pas les possibilités à un homme comme Sidya Touré de venir au sommet de l’Etat pour régler ces différends-là, où chacun se recroqueville autour de ses positions subjectives, on ne peut pas s’en sortir. Alors, il faut faire comprendre à nos concitoyens que la solution pour la Guinée, c’est Sidya Touré. »