Pour sa revue de presse de la semaine, Guinéenews a feuilleté les hebdomadaires La Lance et Le Populaire.
« Plainte contre Alpha Condé/Une patate chaude pour la justice », titre La Lance. Le journal écrit qu’un groupe de personnes a déposé plainte contre Alpha Condé. « Il est reproché à l’ancien président sa responsabilité présumée dans les meurtres par balle enregistrés durant ses onze ans au pouvoir », écrit le journal qui se demande où est passé Sidy Souleymane Ndiaye. Le journal rappelle que dans les conditions normales, Sidy Souleymane Ndiaye est le patron du parquet du tribunal de Dixinn. « Joint dans le cadre de la présente affaire, il a répondu être en ‘’ pause ‘’ avant de nous rediriger vers son substitut Alphadio Barry. Nous apprendrons finalement que c’est ce dernier qui assure l’intérim du premier. Depuis quand ? Pourquoi ? A quand le retour du titulaire ? L’intérimaire n’en pipera mot, préférant donner sa langue au chat. Dans les couloirs du tribunal de Dixinn, une source souffle : ‘’ le procureur Ndiaye est dans les problèmes, il ne vient plus au bureau.’’ Et ce visiblement depuis la fuite de l’enregistrement de Charles Wright… », lit-on dans La Lance.
Autre titre de La Lance : « Paiement des vaccinateurs/ La bonne nouvelle ! » Le journal indique que le ministre de la Santé, Mamadou Pèthè Diallo, a annoncé le 7 décembre que les ressources pour la paie des arriérés de salaire des travailleurs sanitaires sont disponibles. Le journal précise que cette annonce a été faite en marge de la passation de service entre Dr Sakoba Keïta et Pr Fodé Amara Traoré à la tête de l’ANSS, Agence nationale de sécurité sanitaire. Le journal rappelle que fin novembre dernier, des agents vaccinateurs contre le Covid-19 étaient en grève pour réclamer le paiement de leurs primes par les autorités sanitaires.
« La date ou rien », barre Le Populaire à sa Une. L’hebdomadaire écrit : « membre du bloc des pays réclamant la date de fin de la transition, les Etats-Unis sonnent la fin de la récréation.» Et de poursuivre : « mis de côté le langage diplomatique usité en pareille circonstance, le séjour du sous-secrétaire d’Etat adjoint des Etats-Unis aux Affaires africaines, Michael Gonzales, consistait à rappeler à la junte du colonel Doumbouya et au Premier ministre, Mohamed Béavogui, que la non-publication d’un chronogramme précis de la transition équivaut à un manquement grave aux normes et valeurs démocratiques des pays civilisés.»