Saisie en audience de référé d’urgence par le Collectif des avocats de l’UFDG, la chambre de contrôle de l’instruction de la Cour d’Appel de Conakry devrait se prononcer le 29 novembre prochain sur la libération de Boubacar Diallo alias « Grenade », le militant de l’UFDG poursuivi pour « meurtre et détention illégale d’arme».
Ce lundi 22 octobre, au cours de l’audience non publique, le collectif des avocats de l’UFDG a plaidé pour la remise en liberté de « Grenade », l’accusé présenté par le ministère public comme l’auteur des violences, parfois meurtrières, lors des manifestations de l’opposition.
Selon les indiscrétions, les avocats de l’UFDG ont estimé que leur client ne devrait plus rester en prison dans la mesure où l’ordonnance de placement en détention provisoire n’a été ni renouvelé, ni prorogé. Ils ont estimé que cela constitue une violation de l’article 238 du Code de procédure pénale.
Sans aucune surprise, l’avocat général, représentant du ministère public, s’est opposé à cette remise en liberté provisoire.
Le 25 septembre dernier, lors d’une conférence de presse, Me Paul Yomba Kourouma qualifiait le dossier de « Grenade » de celui de tous les défis. «C’est un des verrous dont le pouvoir voudrait se servir pour définitivement mettre fin à la carrière politique du leader Mamadou Cellou Dalein Diallo », exprimait l’avocat.