A Conakry, la fin de la galère des automobilistes qui veulent se procurer de l’essence n’est pas pour demain. Ce samedi, jour de reprise de la vente de l’essence dans les stations-services du pays, avoir de l’essence demande beaucoup de patience.
De Kaloum à la haute banlieue, c’est le même constat : des attroupements gigantesques d’engins roulants, avec par endroits des tensions entre automobilistes et pompistes ou entre automobilistes et agents de police. Toute la journée, l’ambiance a duré ainsi et tout porte à croire que la fin de la galère dans les longues files d’attente n’est pas pour demain.
Sur l’axe Dixinn-Sonfonia via la corniche nord, un conducteur de tricycle nous a confié que la situation est aggravée par des automobilistes qui trichent en essayant d’être servis au-delà de la ration officiellement fixée par le gouvernement ou en se servant dans plusieurs stations-services.
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Les mêmes queues sont constatées le long de l’axe T7-Cosa. Interrogé à la station Shell de Sonfonia SOS, Mohamed Saliou Camara, taxi motard venu acheter du carburant, explique son calvaire. « j’ai fait 2 heures ici en attendant mon tour. Jusque-là je n’ai pas encore été servi. Ma journée est fortement impactée. Je suis en retard au travail et je me demande si j’aurais la recette de la journée », s’inquiète-t-il.
Pour rappel, la crise de carburant fait suite à l’explosion tragique du principal dépôt des hydrocarbures de la Société Guinéenne des pétroles dans la nuit du 17 au 18 décembre dernier.