Le « repos biologique » chez la femme de l’homme, correspond à la planification familiale et dure le temps qu’un bébé prend pour devenir un enfant. Il est conventionnellement fixé à 2 ans. Si ce délai de sevrage dépasse ce temps et que la mère continue d’allaiter son enfant, il y a des inconvénients de dénutrition. Les enfants qui ont continué de téter jusqu’à 3 ou 4ans, se développent à la manière des papayers qui se grandissent à l’ombre, à l’abri du soleil, ils sont maigres, chétifs et dégingandés. Tel n’est pas le cas chez les animaux et les plantes.
On entend parler de repos biologique de 3 mois en milieux marins, ce repos biologique est préconisé pour empêcher la capture des poissons en période de reproduction. La période de chasse interdite en vue d’éviter la chasse des animaux sauvages en période de gestation est sensiblement égale à celle des poissons. Seulement, les poissons sont des ovipares, ils pondent des œufs et ne s’occupent plus de leurs petits, ils ne leur donnent pas leur lait.
Si la même durée est préconisée pour lever l’interdiction de chasse dans le même délai que la pêche, il se pourrait que les petits des mammifères, qui tètent et qui sont dépendants de leurs mères pendant plus longtemps, ne puissent pas leur survivre si elles étaient abattues.
Mais plus loin encore, dans les forêts, on parle aussi de repos biologique ou de moratoire dans la coupe du bois pour 3 ou 6 mois. Et c’est là que l’absurdité peut être constatée avec plus de dépit. Un arbre, pour qu’il devienne utile pour la construction ou pour la fabrication des meubles, a besoin de plus de 50 à 100 ans, le moratoire de 3 à 6 mois sur la coupe du bois est un flagrant tape-à-l’œil.
L’homme a décidé de détruire son environnement aveuglement, qu’il cesse de se leurrer par des subterfuges et par des concepts fallacieux. C’est une insulte et un persiflage de la raison.