La rencontre entre le Premier ministre de la transition et les représentants des forces vives de Guinée qui a eu lieu ce lundi 13 mars au Centre Islamique de Donka, vient de prendre fin. Ce sont les leaders religieux, initiateurs de ladite rencontre qui ont pris la parole au sortir de la salle.
À lire aussi
Devant les journalistes, si le grand imam de la mosquée Fayçal n’a pas été long, il a confirmé en quelque sorte que les discussions ont porté sur les préalables.
En effet, après avoir annoncé que « nous voulons être arbitres entre le gouvernement et les forces vives de Guinée… », Elhadj Mamadou Saliou Camara, informe : « aujourd’hui, nous avons demandé aux deux parties à savoir le gouvernement et les forces vives, de s’entendre pour que l’injustice cesse et que la transition s’organise autour de la table. » Et d’ajouter : les leaders religieux ont demandé et obtenu « que les engagements pris soient respectés »…
Surtout explique-t-il : « ce qui se fait actuellement n’est pas de la politique politicienne parce que si les protagonistes ne sont pas tous du même parti, ils appartiennent tous à la même patrie. »
En off, des sources concordantes confirment l’information selon laquelle le cas Abdoul Sacko a pesé dans la balance à tel point qu’il a fallu beaucoup d’effort pour que les représentants des forces vives de Guinée acceptent de rentrer dans la salle sans le coordinateur du forum des forces sociales dont l’arrestation le week-end, suivie de la convocation à la gendarmerie ce lundi risque de faire capoter les négociations. Cela, à deux jours de la marche des Forces Vives de Guinée prévue le 15 mars prochain, après un premier report obtenu ric-rac par les leaders religieux mardi dernier…
