Après avoir renvoyé la Convention sur la relance de l’ex-Salguidia, il y a une semaine, les députés ont adopté le texte ce 7 mai 2021 dans leur écrasante majorité. L’usine d’ananas Salguidia, fermée il y a une dizaine d’années, va être reprise par des investisseurs arabes d’Abu Dhabi à travers la société Alsa Asset Management Ltd. C’est donc cette société et le gouvernement guinéen qui se sont associés pour mettre en place une société anonyme du nom de Société agro-industrielle guinéo-émiratie (SAGE).
Dans son intervention, Abou Traoré, rapporteur de la commission Environnement, Pêche, Développement rural et durable, a rappelé l’objectif du projet : « Ce projet a pour objet de fixer les conditions générales, sociales, économiques et financières entourant l’aménagement et de l’exploitation des terres agricoles d’une superficie d’environ 2.129 hectares, pour la production de l’ananas et autres produits maraîchers, le conditionnement, la transformation et l’emballage en vue de la commercialisation et l’exportation des produits finis d’origine guinéenne. »
Comme l’a dit récemment le ministre de l’Industrie et des PME, Tibou Kamara, la relance de l’usine a de nombreux avantages pour la Guinée car elle va bénéficier de la construction d’un laboratoire pour la fabrication des rejets tissulaires de l’ananas, (mais aussi de la banane) dont la production pourrait atteindre 90 mille tonnes à l’horizon 2025.
« La mise en place d’un programme de soutien à la filière fruits et légumes est largement développée dans le business plan. Il comprend entre autres, l’encadrement technique des producteurs ; la vente à un coût attractif de l’engrais et pesticides biologiques ; l’appui auprès des banques pour l’obtention des financements et la construction de centres de collecte à Forécariah et à Kindia », a jouté le député.
Selon le parlementaire, la relance de l’ex usine Salguidia va permettre la création e 400 emplois directs 1 200 emplois indirects.