A la fin des travaux de la 23ème session du comité de suivi du dialogue inter-guinéen qui ont eu lieu ce lundi 7 mai au ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le représentant du groupe de la majorité parlementaire, Amadou Damaro Camara est largement revenu sur les grandes lignes de la rencontre.
Selon le patron de la mouvance présidentielle, l’ordre du jour a porté sur le contentieux électoral, la situation du fichier électoral et la loi sur la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante).
Sur le contentieux électoral, le député Damaro Camara a fait savoir qu’ils ont déjà constitué une commission tripartite, composée des trois groupes parlementaires de l’Assemblée nationale.
S’agissant de la loi sur la CENI, le président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle a annoncé à propos qu’ils ont également produit et échanger des moutures qui pourraient être la loi sur la CENI. Il s’agit, a-t-il indiqué, de l’amendement de la loi 016.
Pour ce qui concerne l’audit du fichier électoral, Damaro a rappelé que la même commission va recevoir la CENI pour voir techniquement qu’est-ce qui doit être fait au niveau de la révision et au niveau de l’audit du fichier.
«Depuis plus d’un mois que nous sommes là, nous avons examiné le problème dans les aspects. A la mouvance présidentielle, nous nous sommes dit que nous ne devons prendre aucune solution qui ira dans le sens de l’affaiblissement de la consolidation de notre jeune démocratie. Quand on a installé nos institutions, il faut apprendre à les respecter, c’est cela la démocratie.
Par ailleurs, qu’on dise que les magistrats ont été indélicats, c’est possible. Mais quand on n’est pas content du jugement, il y a le Conseil supérieur de la magistrature devant lequel on porte plainte contre un magistrat présumé indélicat. On ne va pas dans la rue pour demander à ce qu’on change les arrêts de la justice. Nous avons demandé l’aide et des conseils de nos partenaires au développement, des experts, qui nous ont fait des propositions de négociations basées exclusivement sur les résultats proclamés par la CENI et confirmés par la justice. C’est la seule voix qui ne violerait pas la loi. Ce n’est pas parce que ceux qui sont en charge de l’application de loi, ont violé la loi que la loi est abrogée. La loi reste toujours forte dans son application.
Dès mercredi, nous allons nous retrouver pour voir concrètement qu’est-ce qu’il faut faire au niveau de l’exécutif pour ces communes en cause. Il s’agit de 12 communes, 6 urbaines et 6 rurales».