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RDC : 600 partis politiques à l’assaut de Kabila

Epoustouflant d’entendre que dans tous les pays d’Afrique, les oppositions sont sans limite par leur nombre. Cela profite bien aux pouvoirs en place. Plus le nombre de concurrents est grand, plus il est facile de pêcher en eau trouble.

On voit bien que ces 600 partis politiques de la RDC n’ont pas tous des assises nationales mais ils figurent tous sur papier de l’échiquier national. Doit-on voir cela comme un désaveu général à Joseph Kabila ou autre chafouinerie politique de sa part pour affaiblir ses principaux opposants ?

Les deux à la fois, serai-on tenté de dire. Plus le nombre de candidats est grand, plus la répartition des voix est facile et plus les ralliements naturels ou factices permettent la confusion, mais aussi, plus les frais d’élection seront démesurés, à moins que le manque d’argent soit le prétexte à un autre report.

Le nombre de partis politique doit être limité en Afrique. Ce n’est pas faire la démocratie comme les autres que de permettre ce trop-plein. Les pays sr lesquels l’Afrique se calque n’ont pas autant de partis politiques. Cette anarchie démontre à suffisance qu’il n’y aura rien de transparent dans les élections sur le « continent d’avenir », une fatuité à laquelle se laissent prendre aussi les investisseurs étrangers. Il est temps de réviser et revoir les échiquiers politiques.

La Guinée n’est pas en reste. On ne sait pas combien de ces « particules fines » existent au pays de toutes les oppositions et de toutes les contradictions inextricables du monde. Jean-Marie Doré avait dit que l’opposition guinéenne est la plus bête du monde, on peut en dire autant du pouvoir, sinon plus, puisque ce code électoral à la gomme avait été dénoncé à cor et à cri par la presse. Personne n’avait voulu écouter. Le voilà qui est sujet à toutes les tracasseries administratives, que même les représentants de la Communauté internationale n’arrivent pas à démêler. Mais que n’avaient-ils pas dit quelque chose sur ce code ! Ils n’ont fait que suivre les politiciens guinéens pour entrer dans cette impasse et ne plus savoir comment en sortir.

L’Afrique émergente, ce n’est pas demain la veille.

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