Lundi dernier, la majorité des Guinéens, à l’instar d’une bonne partie de la communauté musulmane, a entamé le carême au compte de l’année hégirienne 1440.
A Kankan, c’est sous de bons auspices que le jeûne a commencé. Dans les marchés de la ville bien approvisionnés en denrées de première nécessité, les prix des produits semblent stables ou même en baisse comparativement à l’an dernier.
Parmi les denrées qui ont gardé leurs prix stables, il y a le sucre, le lait en poudre et la viande de bœuf. Le sac de sucre (50 Kg) est vendu à 315 000 GNF alors que le sac de lait en poudre s’achète entre 850 000 GNF et 110 000 GNF, selon la qualité. Quant au Kilogramme de viande, il varie entre 30 000 GNF et 35 000 GNF.
C’est quasiment le même constat pour le riz importé dont le sac de 50 Kg est vendu entre 250 000 GNF et 290 000 GNF, selon la qualité.
Par contre, le bidon de 20 litres d’huile végétale a baissé passant de 215 000 GNF l’année dernière à 200 000 GNF. C’est le même constat pour les petits oignons importés des pays sahéliens dont le kilo est vendu entre 6 000 GNF et 6 500 GNF contre 7 500 à 8 000 GNF l’an dernier.
Parmi les produits ayant connu une hausse, figure en bonne place ceux locaux. Il s’agit notamment du gingembre, du tamarin, de la pomme de terre et des bananes plantains entres autres. Le kilogramme de gingembre s’achète à 8 000 GNF, la même quantité de pomme de terre à 10 000 GNF alors que le kilo de banane plantain est vendu entre 7 000 GNF et 10 000 GNF.
Malgré cette ‘’embellie’’ des prix dans les marchés de Kankan en ce mois de ramadan, nombreux sont les chefs de famille qui éprouvent des difficultés pour honorer les nombreuses dépenses. Mais avec la période des mangues qui bat son plein dans la capitale de la savane guinéenne ces temps-ci, le raccourci pour s’offrir au moins un repas de rupture du jeûne dans de nombreux ménages est garanti.