
《 Ils ( Aly Camara et les autres militaires, ndlr) ont été enlevés nuitamment il y a un an et quelque. Les autres sont au camp militaire. Ils sont libres de tout mouvement. Le dossier, qui est resté sans suite, est clos. Mais Alia, lui, n’a pas eu sa liberté. Il était à Guéckédou sous surveillance. Depuis lors, il a été enlevé là-bas sans suite. Si on le radie parce que beaucoup craignaient pour sa vie, on peut dire Dieu merci, il est en vie. Mais le problème, on ne peut pas le radier. Ça c’est la sanction disciplinaire extrême. On lui reproche une faute pénale, le vol. On peut le juger. Si après un débat contradictoire dans le cadre d’un procès équitable devant le tribunal militaire et qu’il est déclaré coupable, ça peut suffire comme d’autres sanctions disciplinaires mais pas la radiation. Je me demande qu’est-ce que le Colonel lui reproche? La prévention c’était le vol. Mais maintenant on parle d’inconduite. Quelle inconduite? Ça doit faire l’objet d’un procès objectif préalable avant toute mesure disciplinaire. C’est ce qui est regrettable. Et ce n’est pas normal. C’est pourquoi on va forcément attaquer la décision devant la chambre administrative de la Cour Suprême. Par recours pour excès de pouvoir》, déplore l’avocat.