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Quand une panne bloque la circulation : la visite technique apparaît alors comme le palliatif essentiel à réactiver

Le véhicule que l’on voit là, à l’image, est en excès de charge (sacs de charbon empilés dans le compartiment passager et jusque sur le toit, ainsi que des ferrailles hétéroclites accrochées en haut et à l’arrière). En plus, il n’a pas l’air d’être en bon état, à l’instar de la majorité des autres véhicules de son genre, qui circulent dans la capitale et à l’intérieur du pays. Pire encore, il est en panne au point de jonction entre la déviation, qui part de Koloma, et la T2. Sur un lieu inapproprié (un virage) et à un moment impromptu (une heure de pointe, vers 10 heures !) Sa roue avant gauche est démontée, le cric est soulevé. Crevaison seulement ou panne technique en plus ? On n’en sait rien !

Ajoutons aux ennuis apparents relevés au passage, que le pneu arrière du même côté, est lui aussi, à plat. Donc, aucun moyen pour dégager ce véhicule, de l’endroit où il se trouve. C’est peut-être bien pourquoi aucune activité n’est perceptible tout autour, indiquant une quelconque tentative de dépannage. On voit bien le chauffeur qui a l’air d’attendre, on ne sait quoi. Il se tient debout, sandales aux pieds, à côté de son véhicule.

Nous sommes sur la déviation qui longe le cimetière de Bambéto pour aboutir à la T2, dans le périmètre de construction de l’échangeur du même nom.  Là, la circulation est particulièrement surchargée. Les agents peinent à réguler le trafic. Des files ininterrompues arrivent de tous les côtés et ce malheureux minibus favorise, de par sa présence inopportune, un embouteillage des plus inextricables.

Un malheur ne venant jamais seul, la situation s’aggrave de l’interruption du trafic sur la T2 vers Kipé. En effet, le même jour, des travaux ont été entrepris sur cette artère et aucun véhicule ne passe, dans les deux sens.

On imagine bien ce que pareille situation a pu induire, en termes de conséquences multiples et de divers ordres. Toute la zone s’est retrouvée bloquée, de longues heures durant. Tout cela, parce que la relance de la visite technique des véhicules attend toujours un début d’application. Malgré maintes annonces qui se répètent de façon cyclique depuis plusieurs années déjà ! Un sujet que nous avons déjà abordé avec le directeur général de Socotac qui nous a affirmé qu’aucun véhicule parmi ceux ciblés dans le dernier arrêté du département des Transports ne s’est encore présenté jusqu’à date, à la visite technique, pourtant obligatoire.

Il n’y a pas à douter que si cette disposition était véritablement appliquée, on n’aurait pas vu, ou que très peu, ce genre d’image se produire en maints endroits, à travers la ville. Au même moment, on aurait aussi réduit la fréquence et la gravité des accidents, parfois mortels, dus aux pannes techniques, que la visite périodique peut déceler, en amont.

Pour sûr, que la visite technique de ce minibus aurait permis de faire son bilan complet, au plan technique. A l’occasion, le taux d’usure de ses pneumatiques aurait été évalué et s’il n’était pas optimal, ils seraient d’office, déclarés inaptes à circuler.

Ainsi, en exigeant et obtenant leur remplacement, on aurait évité cette situation malencontreuse et hautement préjudiciable, survenue en pleine circulation et à un endroit, absolument inapproprié.

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