Après le procès du maire de la commune de Matam, Seydouba Sacko, celui de son homologue de Dixinn, Mamadou Samba Diallo a démarré ce vendredi 1er février. Ils sont tous poursuivis par les FSG (Forces Sociales de Guinée) pour ‘’manque de motif et de raisons fondées’’ justifiant leurs décisions d’interdiction de leur marche de colère pacifique et citoyenne qui était prévue le 22 janvier 2019.
Dans la salle d’audience, l’avocat qui représentait l’agent judiciaire de l’Etat a affirmé qu’il ne faut pas confondre l’Etat aux collectivités locales. Pour lui, seuls les représentants de l’Etat doivent être défendus par l’agent judicaire de l’Etat. Il a laissé comprendre que les collectivités sont libres dans leurs décisions. L’affaire a été aussitôt renvoyée au 15 février, le temps pour permettre à la partie civile de répliquer.
Faut-il rappeler que les Forces Sociales de Guinée ont porté plainte contre les maires de Matam et de Dixinn pour avoir ‘’interdit sans raisons valables’’ leur marche de colère pacifique et citoyenne qui devrait avoir lieu le 22 janvier 2019 de 8 heures à 17 heures avec pour point de départ, le terrain de Bonfi, sur l’autoroute Fidel Castro (commune de Matam, en passant par les quartiers Carrière, Kénien Belle-vue jusqu’à l’esplanade du stade de 28 septembre comme point d’arrivée.