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Procès du 28 septembre : quand Charles Wright parle de Dadis à N’Zérékoré, sa ville natale

Lors d’une rencontre d’échanges avec les autorités préfectorales et régionales de N’Zérékoré hier mardi, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice est revenu sur le cas Dadis et sa détention  actuelle. L’ancien président de la Transition aujourd’hui inculpé dans l’affaire du massacre du 28 septembre 2009 au stade du même nom et dont le procès est en cours. Lisez l’extrait de ses échanges en lien avec le retour de Dadis.

« Ce qui fait mal, ce qui touche, c’est là je mettrai le couteau pour que cette vérité soit dite devant vous ici. S’il y a quelqu’un aujourd’hui qui est content du département de la Justice, c’est le capitaine Moussa Dadis Camara. Parce que tous les jours, je parlais avec lui. La grandeur d’un homme, c’est quand tu te soumet aux lois de la République. C’est ça la grandeur d’un homme. Depuis qu’il a quitté Ouagadougou (Burkina Faso), c’est moi qui ai assuré sa sécurité en tant que ministre de la Justice. C’est moi qui ai tout prévu pour lui, là où il est. En tant qu’ancien chef d’État, on l’a traité dignement. C’est ça aussi la refondation de l’État. Il a dit, je veux venir me défendre. Il faut lui donner un espace lui permettant de se défendre. Que les gens n’épousent pas une cause qui n’a rien n’a avoir avec une ethnie ou une région. Mais, aujourd’hui quand je parle avec lui, il dit  monsieur le ministre de la Justice, je vous remercie. Le président de la cour constitutionelle est là-bas. Si nous faisons l’abus aujourd’hui, l’abus nous rattrapera demain. On ne le fera jamais. On donnera à chacun le pouvoir de venir se défendre. Et on demandera à la justice d’être neutre, indépendante et impartiale », a confié le ministre Charles Wright.

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