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Procès du 28 septembre: “Nous n’avons eu aucun cas confirmé de viol”(commission d’enquête)

La lecture des enregistrements audio a repris ce 27 février 2024 au tribunal criminel de Dixinn dans l’affaire des événements du 28 septembre 2009. L’enregistrement de l’ancien chef d’état-major de la Gendarmerie nationale, le Général Ibrahima Baldé, n’a pas pu être écouté, à cause de l’insuffisance de qualité sonore.

C’est ainsi que le tribunal a ordonné au technicien de faire lire les autres enregistrements. Cela a commencé par l’entretien qu’Aboubacar Diakité dit Toumba avait accordé à RFI peu après la tentative d’assassinat du Capitaine Moussa Dadis Camara le 3 décembre 2009. Puis, il y a la projection de l’enregistrement audio de la conférence de presse que la commission nationale d’enquête indépendant sur les événements du 28 septembre. Lors de cette conférence tenue le 16 décembre 2009, les membres de la commission ont parlé du travail qu’ils ont fait. Pierrette Tolno, membre de la sous-commission viol, a fait savoir qu’aucune victime de viol n’a été reçue par la commission, malgré leurs efforts fournis en allant dans les structures sanitaires de proximité. La difficulté de retrouver ces victimes serait dû au fait que les renseignements sur leurs lieux de résidence étaient vagues, puisque ne mentionnant que le nom du quartier ou de la commune. Selon, ce sont 32 femmes qui ont été reçues dans les structures sanitaires, mais que le jour du massacre, une seule victime a été reçue à l’hôpital national Donka. Et là aussi, le rapport médical parle de suspicion de viol. Les autres cas, qui sont également des suspicions, ne sont allés à l’hôpital qu’une semaine et un mois après les événements. Elle a ensuite indiqué qu’aucun cas de viol n’a été confirmé par les structures sanitaires.

D’autres membres de la commission  affirment disposer des informations selon lesquelles chaque victime de viol recevrait 400 mille GNF de certaines organisations. Ces victimes préféraient aller rencontrer la commission internationale d’enquête sous l’égide des Nations unies que de venir témoigner devant la commission nationale, malgré toutes les garanties de sécurité.

Le second élément sonore à être écouté, c’est celui concernant Oumar Sanoh, chef d’état-major général des armées au moment des événements devant la commission nationale d’enquête.

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