Pendant que la Guinée fait face à une transition politique qui tarde à se dessiner du fait d’un dialogue de sourd autour de la mise en place d’un Conseil National de Transition (CNT), sa situation diplomatique n’est pas reluisante. Pas seulement du fait d’une junte à sa tête, mais aussi et surtout d’un manquement à ses engagements financiers.
L’annonce a été faite récemment aux membres de l’Assemblée générale, par le par le secrétaire général Antonio Guterres. Il s’agit là de l’application de l’article 19 de la charte des Nations Unies qui « prevoit une suspension du droit de vote à l’Assemblée générale pour tout pays dont le montant des arriérés est égal ou supérieur à la contribution due par lui pour les deux années complètes écoulées. »
A part la Guinée et l’Iran, les autres pays concernés par cette suspension sont le Soudan, le Venezuela, Antigua-et-Barbuda, le Congo, la Papouasie–Nouvelle-Guinée et Vanuatu.
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Si l’Iran a expliqué son retard de paiement par des sanctions économiques et financières imposées par Washington, du Côté de Conakry il n’y aucune, du moins pas à ce nous sachions. Guineenews a essayé d’en savoir quelque chose auprès du ministre des affaires étrangères pour sa réaction. Mais sans succès.
Le sécrétaire général des Nations Unies fut parmi les premiers à condamné le coup d’état du 5 septembre et a exigé la libération « sans conditions » de l’ancien président Alpha Condé.
Nous y reviendrons …