Alors tous les deux procès avaient démarré avant d’être renvoyés à la quinzaine, le principal avocat des FSG (Forces Sociales de Guinée), Me Salifou Béavogui a révélé une particularité entre les agissements des deux maires de Matam et de Dixinn. Il a fait cette remarque ce vendredi 1erfévrier juste après l’ouverture de l’audience au TPI de Dixinn.
Si Me. Béa a trouvé l’opposition du maire de Matam, Seydouba Sacko à la marche des FSG ‘’non-fondée’’, il a cependant estimé que la décision du marie de Dixinn, Mamadou Samba Diallo est plausible et légale. Lisez son raisonnement:
«Nous avons communiqué les pièces au Tribunal, l’affaire a été renvoyée au 15 février. Il faut cependant rappeler que le dossier de Dixinn a une particularité. En prenant la décision, le maire de Dixinn s’est essentiellement appuyé sur la décision d’interdiction de toute manifestation, prise par le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. Une décision que nous avons d’ailleurs attaquée devant le TPI de Kaloum en annulation. Donc, j’affirme que c’est à Kaloum que le procès va véritablement se jouer. Nous pensons que le maire de Dixinn, en agissant ainsi, s’est référé à une base légale donc, c’est compréhensible contrairement aux autres. Nous comptons nous attaquer à la décision de la tutelle pour la faire annuler. On ne peut pas abandonner le bon Dieu et s’en prendre au prophète. Le motif avancé par le maire de Dixinn pour annuler la marche me parait juridiquement plausible et appréciable…», a-t-il expliqué.