Ces derniers jours, la Guinée a connu des perturbations dans l’accès à certaines plateformes de réseaux sociaux et sites d’information. Accusé d’être à l’origine de ces désagréments, le gouvernement a formellement nié ces allégations par le biais de son porte-parole, Ousmane Gaoual Diallo, lors du compte-rendu du Conseil des ministres du jeudi 18 mai.
D’emblée, le ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie Numérique, Ousmane Gaoual Diallo, a rappelé que ce n’est pas l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPT) qui gère la connexion internet en Guinée, mais plutôt la Guinéenne de la Large Bande (GUILAB).
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« Il s’agit d’une panne qui se produit partout, sauf en Guinée, et chacun y va de son commentaire. Les gens aiment associer tous les événements et chacun formule des conjectures pour raconter ce qu’il veut. Nous savons parfaitement ce qu’il en est. Mais laissez-moi simplement vous dire que si le gouvernement décide de fermer Internet (Facebook, WhatsApp, Twitter…), il le fera et assumerait les conséquences. Cependant, ce n’est pas le cas », a-t-il précisé.
Il a conclu en déclarant : « Il arrive qu’il y ait des perturbations. En Guinée, comme je l’ai mentionné lors de la conférence de presse d’hier, nous sommes connectés par un seul câble sous-marin, qui alimente également de nombreux pays africains. Lorsqu’il y a des difficultés, nous sommes informés de ce qui se passe. »