Après de multiples rebondissements, tard dans la soirée du samedi 14 mars 2020, le membre du FNDC, arrêté depuis plusieurs jours, a, cette fois-ci, été libéré mais placé sous contrôle judiciaire, par le juge d’instruction du tribunal de première instance de N’zérékoré.
En effet, on en sait un plus sur ce qu’on reporche à près plusieurs jours de garde à vue à Mamadou Malado Diawné, membre influent du FNDC dans la région et chargé des affaires électorales au sein de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG).
Dans une audition qui a duré plusieurs heures, Mamadou Malado Diawné a rendu public les charges retenues contre lui : « Je sais maintenant les charges qu’on me fait porter. Car le juge d’instruction m’a signifié que je suis poursuivi pour complice d’incendie du siège de la Commission électorale indépendante de N’Zérékoré. Et par conséquent, je dois me présenter une fois par semaine, c’est à dire chaque lundi devant le juge ».
Sur la question de savoir s’il reconnait les faits qui lui sont reprochés, notre interlocuteur Diawné dira : » Je ne reconnais pas m’avoir associé à qui que ce soit pour incendier la CEPI. Mon sens de responsabilité et mon engagement démocratique pour mon pays, ne collent pas avec de telles pratiques ».
Par ailleurs, sa libération a été bien accueillie au sein du front national pour la défense de la constitution et les militants et sympathisants de l’UFDG, fortement mobilisés jusque tard dans la nuit pour lui exprimer tout leur soutien à son domicile privé à Gonia, un quartier de la commune urbaine de N’Zerekore.
A noter que le juge d’instruction Keita Kabinet Djènè a tenu à conseiller Diawné, d’éviter toute participation aux activités politiques jusqu’à la fin de la procédure judiciaire