Le syndicat libre des enseignant et chercheurs de Guinée(SLECG) maintient son mot d’ordre de grève prévu pour ce 3 octobre. La confirmation a été donnée cet après-midi au sortir des négociations entamées entre le syndicat et gouvernement sur les 8 millions comme salaire de base.
Les syndicalistes justifient cette décision par le ‘’refus’’ du gouvernement de satisfaire à leurs revendications. Néanmoins, rassure le SLECG, cette grève ne va en rien empêcher la poursuite des négociations avec le gouvernement.
«Personne parmi les 11 milles 148 enseignants n’a vu son salaire dévirer dans les banques et aucun non plus n’a été payé par billétage. Concernant le couloir de négociations ouvert au tour du salaire de base de 8 millions conformément à l’article 100 du statut particulier de l’éducation ainsi que le point 3 inscrit dans le Protocole d’accord obtenu le 13 mars 2018, nous avons constaté là dessus que le gouvernement est resté catégorique. Par conséquent, le mercredi 3 octobre 2018, sur toute l’étendue du territoire national à 8 heures les enseignants de Guinée seront en grève et cela tant que nous n’obtenons pas satisfaction à nos revendications », a déclaré Mohamed Bangoura, le premier secrétaire chargé à l’information au SLECG. Et de marteler: « pas question de reculer cette fois-ci sans avoir obtenu gain cause.
«Nous allons continuer les négociations durant la grève. Le SLECG est disposé à toujours dialoguer avec le gouvernement afin de trouver une issue favorable à cette crise. Mais le 3 octobre nous serons en grève. Nous enseignants de Guinée, nous serons dans la misère à partir de ce 02 octobre parce que le gouvernement a voulu expressément nous plonger dans cette misère en bloquant nos salaires. Ensuite il n’a rien dit de concret pour alléger notre souffrance parce qu’il ne veut pas dévirer nos salaires », a-t-il dénoncé Mohamed Bangoura.